Chapitre 4
- Creamounette Sims
- 15 sept. 2014
- 3 min de lecture

Le lendemain en sortant du travail, j'ai filé à la bibliothèque faire des recherches au sujet d’œuvres d'art, d'après mon patron c'est un excellent moyen d'en apprendre d'avantage et du coup de se faire bien voir de la direction. Moi qui vise sans cesse les promos, je me suis dit que je ne perdais rien à essayer

Je devrais m'absenter plus souvent de chez moi, parce que comme souvent, j'ai eu la surprise de découvrir mon Don devant ma porte, et quelle surprise.
Pas de casquette, ou de lunette, même pas un jean/tee-shirt. Non là c’était le top de la classe, à faire fondre un iceberg et toute la banquise autour (ah mais ça y est punaise, j'ai compris ! Le réchauffement climatique, c'est LUI en fait!!)

- Angelica, ma puce, je me sens bien avec toi. Et j'y ai beaucoup réfléchis et j'aimerais qu'on aille plus loin toi et moi, on pourrait officialiser un peu plus notre histoire ?
- Oh Don, rien ne pourrais me faire plus plaisir. J'ai pas mal réfléchis moi aussi, et je me disais qu'on pourrais peut-être envisager la possibilité de vivre ensemble histoire de voir ce que ça donne.

J'avais un peu la trouille, j'veux dire on connaît les hommes dès qu’il s'agit d'engagement, y'a comme un vent de panique qui se met à souffler dans leur tête. Et même si c'est lui qui avait parlé en premier d'avancer, je m'attendais à une vieille excuse ou a un refus catégorique mais surement pas à son « ça serait parfait ».

Youhouh !! c'est officiel je vis avec le mec le plus canon de la terre, du coup j'ai vidé mon compte en banque pour agrandir la maison et rajouter un lit deux places... Quoi faut bien qu'on dorme, non ?

Du coup, on a voulu le tester ce fameux lit, puis comme « malheureusement » c’était pas l'heure de dormir, il a bien fallu qu'on trouve autre chose pour le tester....

Eh oh bande de voyeurs vous pourriez pas nous laisser un minimum d'intimité ???

Voilà a quoi a quoi ressemblerait ma vie, jusqu'à la fin de mes jours, me lever tous les matins en compagnie d'un bellâtre en caleçon, fou d'amour pour moi. C'est bon, je signe, pas de soucis.

Une vie d'amour et de bonheur, rayonnante et sans nuages....

Le problème des nuages c'est qu'ils sont tendance à venir, quand on les attend pas. Et surtout quand on a pas envie de les voir . Du coup le gros cumulus qui est venu sonné à ma porte quelques jours plus tard, à bien rafraîchi mon atmosphère. C’était la rouquine celle qui m'avait regardée avec des flingues à la place des yeux, le jour de mon arrivée.
- C'est toi, Angelica ? - Euh oui, et vous etes ? - Pour qui tu te prends ? Tu débarques avec tes airs de pas y toucher, tu crois que tu peux faire ce que tu veux ? Faire les yeux doux à Don, emménager avec lui ? - Ce que Don et moi faisons ne vous regarde pas, je comprends que vous puissiez être jalouse mais je ne vois pas en quoi cela, me concernerait. - Alors là tu es encore plus stupide que ce que je pensais, ouvre les yeux ma grande c'est Don Lothario, le plus grand dragueur de tous les temps, le dieu de l'amour. Une légende vivante ce gars et tu crois que toi, tu lui suffis ?? Alors là tu viens d'illuminer ma journée, je retourne rire dans mon coin en attendant le moment ou tu ouvriras les yeux, tu vas regretter d'avoir posé les yeux sur lui et le pire c'est que j'ai rien à faire, il va s'en charger lui même.
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